Texte rédigé par UFML (la Loge Maçonnique Indépendante de Vienne) en mai 1982
La Franc-Maçonnerie n’est pas à définir de manière exhaustive, son consensus de base doit être interprété et vécu toujours de nouveau à des moments différents et dans de différents endroits : On peut définir comme consensus de base de la franc-maçonnerie la quête de l’homme pour sa propre maturité et pour la tolérance.
La franc-maçonnerie n’est pas exercée en considérant seulement le passé, elle ne s’épuise non plus dans le rituel et elle est incompatible avec un enfermement dans une tour d’ivoire: Elle est la recherche continue de nouvelles tâches et inextricablement liée à la tentative de trouver des réponses: parce que seulement ce qui bouge est vivant.
Toute la gamme des interprétations possibles du consensus de base unit les membres singuliers, très différents de la chaîne maçonnique. Le travail maçonnique dans les Loges est exercé en petits groupes ou communautés de discussion qui se penchent sur les problèmes de notre temps. Les Loges sont autonomes dans leur consensus. Habituellement seulement une personne ou un petit groupe créatif a la possibilité d’agir vers l’extérieur dans le sens maçonnique. La Loge comme lieu de débat intellectuel sans retenu et avec sa sincérité émotionnelle offre la possibilité pour des essais théoriques et pratiques d’idées et un soutien des individus dans leurs travaux.
La critique constructive et l’autocritique sont les fondements de tout travail maçonnique, elles couvrent tous les domaines perceptibles de notre monde intérieur et extérieur, et aussi les francs-maçons eux-mêmes. Ce n’est que par cette voie que nous nous pouvons débarrasser des contraintes internes et externes. Dans la Loge devraient être admis, en tout cas, seulement les personnes qui sont capables et désireuses de participer à la conversation, à mettre en question leurs propres pensées et actions et à reconnaître en tant que telles des préjugés et de les surmonter.
La vie dans les Loges est déterminée par ses membres. Il n’y a qu’ une délégation du bas vers le haut et par conséquent, une responsabilité du haut vers le bas. Les principes de la Franc-Maçonnerie ne devraient pas être un cadre contraignant, mais plutôt une base solide pour tous les développements possibles. La responsabilité existe seulement envers les individus et non pas envers les instances.
Reconnais toi-même! Maîtrise toi-même! Epure toi-même!
La franc-maçonnerie doit en premier toujours être le travail sur soi-même, dans le but de savoir :
« Qu’est-ce qu’il faut être, pour être un être humain? »